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Les dessous d'une cotte

Reproduction de la tunique de Kragelund (datée au carbone14 1045~1155)

La tunique dite de Kragelund est une cotte d'apparence simple dont la forme peut être rapprochée de certaines représentations de cottes des XIIe et XIIIe siècles.

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Proposition de reconstitution d'un costume de brodeuse vers 1200.

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A la charnière entre les XIIe et XIIIe siècles, on connait peu de choses du statut des artisans en France. Mais il semblerait que leur statut subisse une profonde mutation. Petit à petit, les métiers sortent du cadre privé des ateliers seigneuriaux vers la sphère publique. La fin de cette mutation se retranscrit au travers du dépôt du statut des métiers par le préfet de Paris en 1268.

Le costume présenté est celui d'une brodeuse qui dirige un atelier travaillant essentiellement pour une maison noble. En plus du paiement de leurs ouvrages, les artisans travaillant au service de ces maisons perçoivent des gratifications pécuniaires ou les matières premières (étoffes, fourrures ...) nécessaires à la confection d'une garde-robe à la hauteur de leur rang. Les étoffes étant très chères il faudrait un peu moins d'un an de salaire à notre chef d'atelier pour s'offrir de quoi tailler une robe dans un drap de laine d'assez bonne qualité (et plus d'un an de salaire pour une ouvrière). On comprend alors mieux pourquoi les nobles habillaient leurs gens et pourquoi les vêtements entraient dans les inventaires et donations après décès. La robe de notre brodeuse est donc taillée dans un drap offert par son employeur.

Le costume est conforme à la mode de l'époque, telle que décrite dans les textes courtois, qui nous renseignent sur les usages des vêtements et éclairent l'iconographie en animant, en quelque sorte, les images figées que nous pouvons observer. Les textes des moralistes sont également étudiés de sorte à avoir un second éclairage sur la question.

Ainsi, le costume se compose d'une robe de fin sergé de laine lacée sur les côtés, d'une chemise de lin blanc finement plissée, d'une ceinture de laine tissée. Deux coiffes complètent cette tenue, l'une plus formelle et classique, l'autre en soie, comme les coquettes de l'époque.

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Aumônière en filet, deuxième hypothèse de reconstitution

Dans la même optique que pour l'aumônière en soie or et perles que j'ai réalisée pour mon costume noble XIIIe, j'ai cherché à approfondir les propositions de reconstitutions pour ce type de bourses en filet.

En effet, d'après l'enluminure tirée de la bible de Maciejowsky, on ne peut tirer de conclusion ferme quant à la technique utilisée pour la bourse représentée.

J'ai donc choisi, pour cette deuxième hypothèse de faire une bourse en appliquant un filet sur le tissus de la robe.

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Le touret et la barbette

Le touret est la coiffe emblématique de la noblesse au XIIIe siècle. Mais il est un peu comme l'objet de l'une des chansons les plus connues de Pierre Peret, il y en a des tas dans des styles assez différents, et portés de manière variable : des hauts, des droits, des évasés, des plissés, des bas, des gaufrés ...

Je me suis arrêtée sur un modèles mi-XIIIe qui corresponde à ce que l'on peut voir dans la bible de Maciejowsky, puisque c'est le point de départ de mon futur costume mi-XIIIe : un touret peu haut, évasé en son sommet avec des plis. Porté avec une barbette, c'est à dire une bande de tissus qui passe sous le menton.

A partir de là, on peut le porter simplement avec les cheveux tressés, ou les cheveux retenus en chignon sur la nuque grâce à un filet ou bien une coiffe couvrante.

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Coiffe simple XIIIe

La simplissime coiffe XIIIe : ultra fréquente, légère et pratique à porter pour bouger ou travailler. Je l'ai réalisée pour mon costume de servante mi-XIIIe siècle.

Cette coiffe est très pratique, une fois installée, elle tient très bien, elle protège les cheveux, ne tient pas chaud du tout et on l'oublie très vite !

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Le deff, petit tambour à cadre carré

Musicien jouant du deff avec une baguette - Cathédrale de Poitiers

En cherchant un instrument pour m'accompagner un peu au chant, alors que je ne joue d'aucun instrument à cordes, j'ai eu envie de ma fabriquer une petite percussion médiévale.

Le deff ou aduff ou pandero que l'on retrouve à différentes époques me paraissait à la fois réalisable et suffisamment répandu pour convenir à différentes situations de reconstitution.

Si je décris ici la façon dont je m'y suis prise pour fabriquer cet instrument, ce n'est en aucun cas pour rédiger un tutoriel en bonne et due forme mais plutôt pour garder une trace de mon expérience, partager les recherches et tous les conseils qui m'ont été prodigués.

Pour aller plus loin

La page sur le deff sur le site instruments médiévaux, base incontournable de toutes mes recherches pour tenter de m'imprégner des musiques médiévales.

Un très grand Merci à toutes les personnes du forum musiques médiévales qui m'ont répondu, conseillé et m'ont permis de ma lancer dans la fabrication de cet instrument.

Un tutoriel espagnol sur la fabrication du deff.

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