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Broderie Judith

Médaillon brodé dans le style médiéval à l'or et aux fils colorés. La broderie représente Judith et sa servante qui mettent la tête décapitée d'un homme dans un sac. Judith se tient debout, elle tient la tête dans une main par les cheveux et une grosse épée dans l'autre main. Sa servante est agenouillée à ses côté, et lui tend le sac. Les deux femmes se tiennent devant une tente blanche et décorée d'or. De part et d'autre de la tente, des arbres.

En 2023, j'ai terminé cette broderie d'or inspirée par les orfrois de la fin du moyen-âge et représentant Judith et sa servante devant la tente d'Holopherne.

Avant de vous proposer encore quelques articles plus approfondis sur la broderie, voici quelques photos et détails. (Vous pouvez cliquer sur les photos pour les afficher en grand format).

Médaillon brodé dans le style médiéval à l'or et aux fils colorés. La broderie représente Judith et sa servante qui mettent la tête décapitée d'un homme dans un sac. Judith se tient debout, elle tient la tête dans une main par les cheveux et une grosse épée dans l'autre main. Sa servante est agenouillée à ses côté, et lui tend le sac. Les deux femmes se tiennent devant une tente blanche et décorée d'or. De part et d'autre de la tente, des arbres.

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Or nué

Broderie des 2 personnages : Judith et sa servante. Les 2 personnages sont brodés au fils de soie colorés. La robe de dessus de Judith est brodé à l'or nué, c'est à dire avec de l'or partiellement recouvert de soie colorée.

Elle suivait ce dessin, cousait les fils d'or de points de soie en travers, qu'elle assortissait aux nuances du modèle. Dans les parties d'ombre, la soie cachait complètement l'or; dans les demi-teintes, les points s'espaçaient de plus en plus; et les lumières étaient faites de l'or seul, laissé à découvert. C'était l'or nué, le fond d'or que l'aiguille nuançait de soie, un tableau aux couleurs fondues, comme chauffées dessous par une gloire, d'un éclat mystique.

Émile Zola, Le Rêve.

Une des technique de broderie au fil d'or utilisée dans la broderie de Judith est la technique de l'or nué. Je vous propose un zoom sur cette technique spectaculaire.

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Fils d'or : quelques explications

Gros plan d'une broderie au fil d'or

Gros plan d'une broderie au fil d'or Pour la broderie Judith et sa servante, je vais beaucoup parler de techniques de broderies au fil d'or. De quoi on parle quand on parle de fil d'or ?

Je ne vais pas parler de tous les matériaux que l'on peut utiliser en broderie d'or de manière générale, mais d'un type bien particulier : le filé or qu'on nomme souvent par le terme générique de fil d'or.

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Broderies germaniques à points comptés : les broderies polychromes à grille

Nous nous étions arrêtés dans l’article précédent, sur cette bordure de la couverture d'un coussin d'autel du XVe siècle.

Contrairement au reste de la pièce, sur les zones abîmées de la bordure, il n'y a aucun trait d'encre sur le tissu, le motif n'est pas tracé et se répète à l'identique, au point près, sur toute la bordure. Il s'agit d'une broderie à grille.

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Les broderies polychromes figuratives à points comptés

Deuxième partie de mon tour d'horizon des broderies médiévales germaniques à points comptés. Vous pouvez, si ce n'est déjà fait, lire la première partie, consacrée à l'opus teutonicum.

Je vous propose aujourd'hui de nous intéresser aux broderies germaniques à points comptés où la couleur a une place prépondérante.

Tenture brodée, fin XIVe siècle, MET.

Dans les ouvrages sur l'histoire de la broderie, il y a souvent peu de distinction faite entre ces deux ensembles. Si on revient à la définition de Kay Staniland, on pourrait déduire que les broderies polychromes ne sont qu'une évolution de la broderie blanche à laquelle on aurait ajouté de la couleur petit à petit. Nous avons pourtant vu que l'opus teutonicum ne saurait être réduit à la définition de broderie blanche et que la couleur semble avoir toujours fait partie de ce type d'ouvrage.

Les broderies polychromes ne sont-elles qu'une évolution logique de la broderie à dominante blanche ou ont-elles coexisté ?

Il existe un large corpus de broderies polychromes, contemporain de l'opus teutonicum qui ne répond pas à sa définition. Le problème reste leur hétérogénéité. Si l'observation de broderies et les travaux de plusieurs historiens nous ont permis de proposer une définition de l'opus teutonicum, comment définir les autres broderies à points comptés ? En négatif ?

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Pour en finir avec le syndrome de Pénélope

Réception des broderies médiévales au moyen-âge et aujourd'hui

Cet article m'a été inspiré par quelqu'un qui, à propos de la broderie de Bayeux, a fait la remarque suivante : « (…) elle a été brodée par une personne qui n’a guère vu le champ de bataille... ».

Il est vrai que la légende veut qu'elle ait été brodée par la reine Mathilde et ses dames de compagnie. Les historiens sont aujourd'hui d'accord sur le fait que cette idée relève du mythe. La tapisserie a probablement été brodée dans un monastère mais on n'en sait pas plus sur sa provenance. Cependant, l'étude de la manière de travailler des brodeuses et des brodeurs au moyen-âge peut probablement nous éclairer sur la réception que l'on peut avoir de l’œuvre.

Mais il y a un un autre point qui devrait nous amener à nous interroger sur la fiabilité des représentations qu'on retrouve sur cette broderie : son commanditaire, Odon, évêque de Bayeux et demi-frère de Guillaume le Conquérant. En mettant en lumière ce fait, on change totalement la réception que l'on peut avoir de l’œuvre et s'interroger sur son caractère politique.

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Broderies à point comptés : l'Opus Teutonicum

vue-d-ensemble.png, fév. 2020

English readers : you can find a translation of this article on Le temps de broder.

Les broderies médiévales à points comptés de l'aire germanique constituent un ensemble de broderies très variées. Du 12e au 15e siècle, ces broderies ont en commun l'utilisation de points comptés, c'est à dire que chaque point est réalisé de manière précise en comptant les fils du support de la broderie (tissu).

En dehors de cette caractéristique technique, le corpus est fort hétérogène. Pourtant bien souvent, les ouvrages relevant de cette période et de cette zone géographique sont désignés par une appellation générique, comme « german brick stitch » (point de brique allemand) ou « opus teutonicum ». Ces deux appellations posent problème. En effet, l'appellation point de brique ne reflète pas la diversité technique. Quant à l'opus teutonicum , il a une définition historique bien précise qui s’accommode assez mal de cette généralisation.

Je vous propose un petit tour d'horizon de ces différentes broderies pour décrire leurs caractéristiques techniques et graphiques et tenter de les désigner de manière satisfaisante.

  • Est-ce que ce corpus peut être considéré comme un grand ensemble cohérent ?
  • Est-ce que les différences techniques et graphiques nous permettent de discriminer des sous ensembles stylistiques et de les relier aux définitions existantes ?

Ce travail va également me permettre d'introduire la notion de style de broderie.

En effet, dans le cadre de la reconstitution de broderie médiévale, il est important de comprendre ces notions de style de broderie afin d'obtenir un résultat le plus crédible possible qui respecte à la fois les contraintes techniques et graphiques. Grâce à une meilleure description et des définitions claires, j'espère permettre à chacun de mieux comprendre les ouvrages de ce type, de les relier entre eux et de faire des choix éclairés en terme de reconstitution.

vue-d-ensemble.png, fév. 2020 Vue d'ensemble des broderies germaniques à points comptés sélectionnées sur mon tableau pinterest.

Étant donné l'ampleur du sujet, je vous propose de découvrir ces pièces en plusieurs articles afin d'éviter un article trop long :

  • L'opus teutonicum : exemples et définition.
  • Les broderies polychromes : corpus homogène ?
  • Techniques utilisées

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Le tambour à broder

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(English readers : you can find a translation of this article on Le temps de broder.)

Après les métiers à broder qui semblent être la première forme d'outil pour tendre l'étoffe en broderie, je vous propose de nous intéresser au tambour ou cercle à broder.

Le tambour à broder est un métier circulaire en bois, généralement composé de 2 cercles qui s'emboîtent pour fixer l'étoffe. Le tambour a donc la même fonction que le métier à broder : tendre le tissu. Il diffère par sa forme et la manière dont on va tendre le tissu dessus.

Je vous propose de remonter à son apparition et son usage en occident. Une fois encore, nous utiliserons les ouvrages encyclopédiques mais également les tableaux et pièces d'époque pour cette étude. Enfin nous verrons comment en étudiant les broderies d'époques et l'évolution des styles de broderies, on peut suivre la trace de l'usage du tambour à broder au fil du temps.

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Point de bayeux

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Le point de Bayeux, ou point d'orient, ou point raché est une couchure dont l'exemple historique le plus célèbre est probablement la tapisserie de Bayeux, datée de la fin du XIe siècle.

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Mais si cet exemple est le plus connu, il a été utilisé pendant longtemps, en particulier pour la broderie de pièces liturgiques. Loin d'avoir été cantonné à la tapisserie au point d'aiguille (c'est à dire à la broderie de laine) il a également été utilisé pour remplir au fil de soie de grandes surfaces. Car c'est là son principal point fort en plus d'être une technique économe en fils. Saint-Aubin le décrit comme un point permettant de réaliser de la peinture à l'aiguille de manière rapide pour les ouvrages destinés à être regardés de loin.

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Métiers à broder

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(English readers : you can find a translation of this article on Le temps de broder.)

Les métiers à broder servent à tendre le tissu sur lequel on va appliquer une broderie. Si certains points de broderie peuvent s'effectuer sans tendre l'ouvrage, il en est pour lesquels c'est indispensable. Dans le cadre de broderie historique et de la reconstitution d'un atelier de brodeurs la question du métier s'est posée. Existaient-ils ? Quelle était leur forme ? Comment étaient-ils faits ?

J'ai donc exploré les sources, jusqu'au 18e siècle pour faire un tour d'horizon des types de métiers utilisés selon les périodes. J'ai arrêté mes recherches (même si je note les représentions plus récente pour archive) au 18e siècle car il semble correspondre à l'arrivée du tambour à broder rond. Je me suis contentée de dater son apparition et non d'étudier son évolution au cours du temps. Je consacrerai un article séparé sur l'apparition du tambour rond.

Les différentes sources que j'ai utilisées sont les représentations, bien sûr. Elles nous permettent d'attester de l'existence de l'outil à une date donnée. Mais celles-ci ne sont pas toujours suffisantes. Parce qu'on ne retrouve pas de représentation exhaustive de tous les outils ayant été utilisés pour les périodes anciennes mais également parce que le détail ne nous permet pas toujours d'identifier avec certitude la représentation, ni même les caractéristiques techniques de l'objet.

Nous étudierons également certains traités qui nous permettent d'avoir des précisions sur les us et coutumes de l'époque. Que se soit un traité de broderie ou un traité de peinture, ils vont venir en complément nous donner des informations supplémentaires.

Enfin, pour les périodes où l'on a aucune représentation ni texte évoquant les conditions matérielles, l'étude des broderies en elle-mêmes nous offre également quelques indices précieux sur leurs conditions de réalisation.

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Le point de croix natté

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Dans les points utilisés au Moyen-âge, si les couchures sont peut être les points les moins connus aujourd'hui, un point qui est peu connu voire mal interprété est le point de croix natté (ou long-arm cross stitch en anglais). Parfois confondu avec un point de chausson ou un point de croix serré.

Broderie à points comptés, le point de croix natté est un point de croix asymétrique. Il a été utilisé au moins dès le XIIIe siècle pour réaliser des bordures ou des frises géométriques ou bien seul pour son aspect décoratif, donnant un résultat à mi-chemin entre la tapisserie et le tricot.

Cette bourse à relique datée du XIVe siècle est également brodée au point de croix natté, le résultat en côtes parallèles fait penser à du tricot. b223582.jpg
Bourse à relique XIVe siècle, Musée d'art religieux et d'art Mosan.

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L'usage de décors brodés dans l'habillement - introduction.

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Nous avons vu quelques points de broderie de l'époque|, des techniques appliquées à la broderie, les costumes des artisans et les outils.

La question de l'existence de la broderie n'est évidemment pas sujette à caution, il faut néanmoins s'intéresser aux usages de ces broderies : Par qui ? Pour quoi ? sont-elles utilisées. Est-ce que tous les décors brodés sont utilisés de la même manière ?

Ce premier article est une introduction aux différents usages des décors brodés au Moyen-âge dans l'habillement. J'ai écarté le mobilier (civil et liturgique) car la longueur de l'article me semblait déjà suffisante. En outre, je m'accorderai ainsi une pause pour me permettre de traiter ces usages de manière plus approfondie plus tard. Cet article était déjà en préparation depuis plusieurs années, le couper me permet d'enfin le publier sans pour autant en bâcler tout un pan.

Dans les articles à venir également, je vous présenterai quelques exemples de broderies (parfois terminées, parfois en cours) que nous réalisons dans le cadre de l'atelier de brodeurs. Nous évoquerons alors plus en détail les sources, les techniques et les matériaux.

Si l'atelier de brodeurs et les brodeurs eux-mêmes sont fixés dans une aire spatio-temporelle, les ouvrages proposés sont d'origine plus étendue. En effet, la variété des styles de broderies, des écoles, nous semblait aussi primordiale à évoquer pour illustrer la richesse de l'art de la broderie au Moyen-age et, à titre personnel, passionnant à découvrir et approfondir. Nous nous intéresserons donc aux broderies occidentales du XIIe au XIVe siècles !

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Broderies médiévales : points utilisés

Les points de broderies utilisés au milieu du moyen-âge sont assez simples et pour la plupart encore largement utilisés aujourd'hui. Si utiliser un point attesté à une période donnée n'est pas suffisant pour faire de la broderie historique (nous verrons ce point dans la conclusion), c'est un prérequis nécessaire.

Cet article a pour but de recenser les points les plus fréquemment utilisés d'après les artefacts qui nous sont parvenus. Pour une explication complète et technique sur les points de broderie en eux même, de nombreux ouvrages et sites internet proposent des explications claires et détaillées (Le site de Mary Corbet par exemple ou L'Encyclopédie de la broderie : Plus de quatre cents points de Mary Thomas et Jan Eaton, Ed. Fleurus).

Un grand merci à Laetitia Martini de l’association Fief et Chevalerie pour m'avoir permis d'utiliser certaines de ses photographies prises au musée de Sens.

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Broderie d'une pièce d'estomac 1880

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Pour leur spectacle Les théosophes colporteurs (Le C.R.O.U.T.O.N) j'ai réalisé pour Eutrapelia une seconde pièce d'estomac brodée pour le costume féminin 1880.

Voici le costume que j'avais réalisé pour ce spectacle : SIB_8533-1C-ret.jpg (D.R. Eutrapelia Spectacles Historiques)

Vous pouvez aller voir le teaser de leur spectacle sur youtube

Je vous propose de vous montrer les étapes de création de la broderie. De la naissance du projet à sa réalisation.

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Un costume de femme de la noblesse vers 1260

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Voici une proposition de reconstitution d'un costume d'une femme de la noblesse du 3ème quart du XIIIe siècle. Il est fortement influencé par la mode germanique.

Sa spécificité est de proposer une robe riche, décorée, conforme à la mode de l'époque tout en conservant une certaine bienséance. En effet, dès que l'on s'attaque au costume de la noblesse, la symbolique et la signification du vêtement gagne encore en importance : on est défini par le costume.

Les détails, tels que les différentes habits qui composent cette robe, ainsi que la coupe des vêtements, les matériaux qui les composent, les décorations, les accessoires, tout doit être pensé en fonction de ce que l'on souhaite montrer de sa personne et de son rang.

N'hésitez pas à vous reporter à mon précédent article pour plus de détails sur la mode féminine au XIIIe siècle.

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La bourse ou l'aumônière !

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En reconstitution, l'aumônière est souvent l'accessoire joli, qui fait envie. Mais on ne sait pas toujours si l'on peut le porter ni comment.

C'est aussi parfois, l'accessoire utile dont nous avons l'impression ne pas pouvoir nous passer pour des raisons autant pratiques qu'anachroniques.

Les questions que l'on me pose régulièrement sur les aumônières sont : Est-ce qu'on a des représentations ? Est-ce qu'elles étaient vraiment portées ? Est-ce que c'était porté par les hommes ?

P1050369.JPG Une aumônière en cours de broderie au fil de soie. Accessoire classieux à porter impérativement ?

Que faire pour ne pas se tromper d'accessoire ni faire de faute de goût ? Qu'aurait écrit une blogueuse de mode au moyen-âge ?

Plongeons dans l'univers de l'accessoire par excellence !

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Un costume de "fausse" courtisane vers 1250

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Le costume présenté, daté vers 1250 est une proposition de reconstitution d'une imitation de costume noble. Le courtisan à cette époque est une personne évoluant dans la cour, il n'a pas le sens péjoratif que nous pouvons lui donner aujourd'hui. Il s'agit donc d'un costume de fausse courtisane dans la mesure où il s'agit d'une tentative de montrer par une richesse démesurée un rang supérieur dans la société.

En effet, la grande ampleur de la cotte, sa traine et ses décorations en font un vêtement plutôt exceptionnel. Cependant, le tissu et certaines matières utilisées (perles en nacre et non perles naturelles) montrent que la réalisation est au dessus des moyens réels du porteur.

Très fort marqueur social, le costume pouvait en effet essayer de faire passer son porteur pour plus riche qu'il n'était (et cette tendance a largement perduré au cours des siècles, bien au delà du Moyen-âge) c'est à ce genre de comportement que nous devons beaucoup de lois somptuaires : règlements qui déterminent ce qu'il est bienséant de porter selon son rang, sa richesse. Si les questions de morale liées au costume nous sont parvenus et que la bataille des représentations semble avoir été gagnée par ces moralistes, le fait que certaines garde-robes aient contenu plus que nécessaire semble indéniable. Les plus difficile lorsque l'on tente de proposer une reconstitution est de déterminer dans quelle mesure le vêtement ne respectait pas les codes et où précisément se situaient les infractions.

La pièce principale de ce costume, la cotte a été réalisée d'après la tunique de Ste Claire dans une approche d'étude et de compréhension des artefacts qui nous sont parvenus.

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Un atelier de brodeurs vers 1200 : les outils

Dans la reconstitution d'un atelier artisanal, la reconstitution des outils est probablement la plus facile. Même si les sources pour certains outils sont rare ou que l'on a peu d'information, c'est malgré tout plus évident que l'étude des mentalités ou du contexte social. C'est pourquoi cet article vient en premier.

J'ai réunis les objets en 4 catégories :

  • Le mobilier ;
  • Les outils liés au commerce ;
  • Les outils liés au dessin et à la préparation de l'ouvrage ;
  • Les outils de broderie proprement-dits.

Travailler sur ces outils est aussi l'opportunité de se pencher sur les rapports qui pouvait exister entre les artisans et le reste de la société. Ainsi les outils de comptage et de commerce nous fournissent l'occasion de nous intéresser aux échanges et les outils de dessin aux relations que les ateliers de broderies pouvaient entretenir avec un autre corps de métier : les peintres.

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